Comment mesurer ses progrès ? Les pièges à éviter

Pour garder la motivation intacte et s’assurer que le programme que vous suivez va dans le bon sens, il est important de mesurer régulièrement ses progrès en utilisant des indicateurs précis. Lesquels sont les plus pertinents ? Quelles sont les erreurs à éviter ?

Le piège de la mesure

Un piège très classique et qui est une source de démotivation pour beaucoup de débutants, c’est de mesurer trop souvent leurs résultats. S’il y a une chose que vous devez retenir de cet article c’est la suivante : il est inutile de mesurer ses progrès jour après jour ! Pourquoi ? Tout d’abord parce que vous risquez de capter des “signaux faibles” autrement dit des variations d’un jour sur l’autre qui ne sont pas forcément représentatifs de la tendance de fond de vos progrès. Ainsi quelqu’un qui entame un programme d’entraînement pour prendre du muscle pourrait dans un premier temps voir des effets inverses (perdre du poids suite à l’augmentation de métabolisme). En évitant de mesurer trop souvent on évite de tomber dans le piège de détecter ces signaux faibles et de les laisser faire la pluie et le beau temps sur notre programme.

Quelle fréquence alors pour la mesure de la performance ? Il faut que cela se fasse plutôt sur un rythme comme une fois par semaine. C’est une bonne base et cela permet de voir les progrès du corps à une meilleure échelle. L’idéal, c’est de prendre les mesures une fois toutes les deux semaines (c’est ce que je fais personnellement). En effet, comme il faut 2 semaines au corps pour s’habituer à une nouvelle routine, en mesurant toutes les deux semaines on arrive à capter une “période” du corps.

Attention également, autre piège à éviter : la mesure doit se faire dans les mêmes conditions d’une semaine sur l’autre ! Si vous changez de balance ou de point de mesure pour le tour de taille, alors forcément vous capterez une variation parasite. Quelque soit la méthode de mesure il faut qu’elle soit la même d’une fois sur l’autre pour détecter quelque chose de significatif !

N’oubliez pas enfin de faire une mesure au tout début de votre programme ! Et si vous l’avez oubliée, faites-là au plus vite ! Il faut en effet disposer d’un point de comparaison, d’un “avant” pour mieux apprécier ses progrès au fur et à mesure du programme.

Ce qu’on peut mesurer

Comme on l’a vu dans cet article, l’IMC des médecins est un peu trompeur… Une bonne manière de suivre ses progrès peut se faire en mesurant ces quelques éléments :

  • Le poids : oui, votre balance sera une alliée… mais attention à ne pas se focaliser uniquement sur le poids. Vérifiez bien le réglage de la balance et si vous êtes plusieurs à vous en servir à la maison, vérifiez à chaque fois avant de grimper dessus si son réglage est bon. Dans la mesure du poids, il est important de le faire à heure fixe… pour éviter toute confusion, je vous recommande de le faire toujours par exemple, le matin, à jeun après être passé aux toilettes. Comme cela vous êtes sur d’être systématiquement dans les mêmes conditions corporelles.
  • Le tour de taille : une information très utile, notamment pour déterminer le taux de masse grasse dans l’organisme : c’est ce qui fait qu’on voit vos abdominaux ou non ! La prise du tour de taille se fait idéalement avec un mètre ruban, comme pour le poids, à jeun le matin après le passage par la case WC, et se fait au niveau du nombril, en passant tout autour du corps. Si vous cherchez à prendre de la masse sans prendre trop de gras, c’est en regardant la balance ET le tour de taille que vous serez à même de juger.
  • Les mesures des muscles : toute une batterie de mesures, utiles (ou non), surtout si vous voulez faire de la compétition. Dans le cas général de M. Tout le Monde, la mesure muscle par muscle n’est utile que si vous avez vraiment un objectif sur certains muscles (mais normalement vous ne devriez pas car votre programme devrait inclure TOUS les muscles du corps) ou bien dans le cas où vous avez un doute sur telle ou telle partie du programme et souhaitez en vérifier l’efficacité. On trouve là les mesures du tour de poitrine (pour les pectoraux), du tour de bras (pour les biceps et les triceps), tour de cuisse, tour des hanches et tour des mollets.
  • Le miroir et l’image : un allié de choix, c’est également le miroir qui vous renverra une image fidèle. Attention tout de même à ne pas la déformer ! Soyez réalistes et critiques vis à vis de vous même, mais sachez aussi apprécier vos progrès réels. Pour éviter l’aspect trop subjectif du miroir, certains prennent des photos successives, semaines après semaines et les mettent côte à côte pour juger des progrès. Une excellente technique de motivation !

Avec tout cela, vous voilà paré à mesurer vos progrès… maintenant il n’y a plus qu’à ! Et vous comment vous faites le suivi de vos progrès dans votre programme ?

A vos succès sportifs !

Fabien

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *